Face à la prolifération de mutuelles d'épargne et de crédits, de crédits mutuels ou simplement de nouvelles banques en dehors de celles traditionnelles, les relations entrent les opérateurs économiques et les clients sont souvent heurtées et aboutissent parfois même au tribunal.
Pour justement huiler ces relations et permettre une entente entre les banques et les usagers, un dispositif de médiation financière logé au sein de l'Observation de la qualité des services financiers (Oqsf) a été crée ce samedi. Au cours d'une rencontre avec les différents acteurs, au Foyer Santé Marthe, le Médiateur financier a expliqué le rôle et les missions de cette nouvelle structure. Le choix de la capitale de la Petite Cote pour mettre sur pied cet Observatoire est lié à l'importance du secteur dans cette localité qui abrite plusieurs banques et caisses d'épargne, qui ont contribué au financement et à l'amélioration des affaires des clients participant aussi au financement de l'économie. Aujourd'hui, même si force est de reconnaître que plusieurs femmes et hommes ont pu faire de bonnes affaires, il y a eu par contre d'autres qui ont perdu tout leurs bien parce que tout simplement leur banques ont fait faillite ou eux-mêmes ont eu des difficultés à respecter leurs engagements faute d'une bonne communication entre opérateurs et clients. Pour justement éviter ces conflits, des médiateurs financiers vont désormais s'investir à régler à l'amiable les différends entre les établissements financiers et leurs clients. Le Médiateur, qui s'interdit toute immixtion dans la politique tarifaire ou commerciale des établissements de crédits, pourra néanmoins vérifier les conditions de tarification appliquées aux dossiers litigieux, notamment leur conformité aux guides tarifaires.
Selon lui, la saisine du Médiateur est gratuite et s'effectue par écrit, précisant que la lettre de saisine devra être accompagnée d'une description précise et détaillée de la réclamation et des justificatifs disponible. En face des opérateurs financiers (mutuelles et banques) les clients émanant des syndicats, des groupements de femmes et autres organisations féminines, ont décrié la caution demandée et les taux d'intérêts exorbitants, déclarant que s'ils détenaient autant d'argent pour déposer des cautions, ils n'auraient pas besoin de prêts. Ils ont salué la mise en place d'un Observatoire qui, pensent-ils, contribuera effectivement à résoudre les conflits.
Source : Le Soleil