L'Ipres affiche aujourd'hui des réserves estimées à 140 milliards de francs CFA à en croire son Directeur général. Mieux, elle a donc décidé au cours de l'année d'augmenter les pensions à hauteur de 10% au lieu de 3 à 4 % comme le stipulent les textes. De quoi donner le sourire aux 111.681 allocataires que compte l'institution de protection sociale.
Mais nonobstant ce tableau pour le moins reluisant, l'Ipres est encore attendue sur plusieurs dossiers brûlants comme la réduction des délais entre le départ à la retraite et le versement de la première pension des travailleurs. Idem pour le défaut de liquidation totale ou partielle des pensions pour cause de défaillance de l'employeur.
L'autre cas urgent a trait aux difficultés liées aux pensions de réversion que touchent les veuves. Pour ce dossier précis, l'Ipres qui refusait auparavant les certificats de mariage produits après le décès du conjoint, permet maintenant à ces allocataires des déclarations tardives pour mieux coller à sa mission de service public. Le Directeur général révèle par ailleurs que de 50 dossiers annuels qui atterrissaient à la médiature, le volume est passé aujourd'hui à 10 dossiers. « Nous sommes dans un système déclaratif au Sénégal et nous travaillons à vider tous les contentieux de concert avec la Médiature de la République. D'ailleurs, la dizaine de dossiers concerne les délais de liquidation des droits ou la fixation de la date d'effet de la liquidation des droits à pension et nous réfléchissons pour que la date d'effet coïncide avec celle du départ à la retraite » informe le directeur général.
Source : Le Soleil