Il a précisé que cette option serait prise en charge tout en établissant une politique nationale et une réglementation applicable aux produits, aux pratiques et aux prestataires afin d'en assurer l'innocuité et la qualité.
Il présidait à l'Ecole nationale de développement sanitaire et social (ENDSS) la cérémonie officielle de lancement de la 7-ème Journée de la médecine traditionnelle sous le thème ''Médecine traditionnelle et sécurité des patients''.
Il faudra reconnaître la médecine traditionnelle en tant que partie intégrante des soins de santé primaires pour améliorer l'accès aux soins et préserver les connaissances et les ressources, a-t-il dit.
Il a ajouté : ''les produits à base de plantes contrefaits de mauvaise qualités ou modifiés que l'on trouve sur le marché, constituent des menaces sérieuses pour la sécurité des patients''.
A cet effet, il a relevé l'absence d'un cadre juridique et législatif et les publicités agressives qui font appel aux populations pour des offres de soins traditionnels concernant toutes les maladies, sans exception, et qui posent de véritables problèmes de sécurité des patients.
Le président de l'Association des tradipraticiens a admis qu'en dépit d'un regain d'intérêt réel des populations à l'endroit de la médecine traditionnelle, les contours de cette profession ne sont pas toujours nets, estimant que cela est dû au fait que dans la médecine traditionnelle, ''le meilleur côtoie le pire''.
Source : APS