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Lutte contre la pauvreté : démarrage du paiement des bourses de sécurité familiale

Le paiement des bourses de sécurité familiale a officiellement démarré lundi à Thiès, selon un communiqué de la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (Dgpsn).

« Ce lundi 16 septembre 2013, a commencé le paiement des bourses de sécurité familiale », peut-on lire dans le communiqué. Le village de Thilmakha, dans l'arrondissement de Niakhène (département de Tivaouane, région de Thiès) a abrité une cérémonie symbolique de paiement des bénéficiaires de cette localité. C'était en présence du Délégué général à la protection sociale et à la solidarité nationale, Amadou Mansour Faye et de l'adjoint au gouverneur de Thiès, chargé de l'administration. Mais également du Sous-préfet de Niakhène, des présidents de conseils ruraux, des populations du village et des localités environnantes. Dans cette communauté rurale de Thilmakha, précise le communiqué de la Dgpsn, « 20 ménages vivant dans l'extrême pauvreté ont été retenus pour une durée de 5 ans durant lesquels, ils percevront, tous les trimestres, une allocation de 25.000 FCfa ». A en croire les responsables de la Dgpsn, le lancement officiel du programme est prévu au courant du mois d'octobre, par le président de la République, Macky Sall. 

A noter que le Programme national de bourses de sécurité familiale vise à  lutter contre la vulnérabilité et l'exclusion sociale des familles à travers une protection sociale intégrée en mettant à la disposition de 250.000 ménages vulnérables, une bourse de sécurité familiale de 100 000 F CFA a par an, d'ici 2017. Pour être éligible, il faut être un ménage dans une « situation d'extrême pauvreté, avec un ou des enfants scolarisables de tranche d'âge 6-12 ans ». Une fois retenu pour bénéficier du programme, le ménage s'engage à remplir 3 conditionnalités à savoir : inscrire, suivre et maintenir les enfants du ménage à l'école, tenir à jour les carnets de vaccination des enfants de 0-5 ans, et enregistrer les enfants à l'état-civil. Il faut rappeler qu'en cas de non respect de ces conditionnalités, le ménage encoure l'avertissement ou même l'exclusion s'il s'agit de la contre partie numéro 1. C'est dire que la bourse vise plusieurs objectifs à la fois : assurer la scolarisation des enfants, assurer leur santé et permettre leur inscription à l'état-civil. Toutes choses que ces familles pauvres peinent à assurer, préoccupées qu'elles le sont par le souci d'assurer aux enfants les repas quotidiens. Ce qui fait également la spécificité de l'octroi de cette bourse, c'est la démarche innovante, les ménages étant sélectionnés à partir d'un ciblage communautaire.

Source : Le Solei