Au cours de cette rencontre, le ministre a exposé les perspectives qui s'offrent aux bacheliers issus des filières de l'enseignement technique. « Les bacheliers de l'enseignement technique ont les possibilités de poursuivre leurs études. Parce que nous avons au total 21 brevets techniques supérieurs (Bts) répartis entre nos structures de formation », indique le ministre.
A cela, il faudra ajouter le partenariat que son département a noué avec les universités et les centres étrangers qui acceptent d'accueillir les bacheliers issus de la filière technique. Aujourd'hui, plus de 38 étudiants boursiers poursuivent leurs études en France. « Le problème de l'orientation de ces bacheliers est maintenant derrière nous », a affirmé le ministre qui a décliné sa politique de construction des lycées techniques dans les différentes régions. « Notre ambition est d'implanter un lycée technique partout au Sénégal, à défaut de mettre en place des structures adéquates qui puissent prendre en charge les besoins en formation technique et professionnelle, des populations ».
Le maillage du pays en lycées d'enseignement technique peut avoir comme principale contrainte, le financement. La construction d'un lycée d'enseignement technique coûte plus cher que celle d'un lycée d'enseignement général. « Pour réaliser un lycée d'enseignement général, il faut 2 milliards de francs Cfa. Il en faut 10 à 11 milliards de francs Cfa pour construire un lycée d'enseignement technique », a t-il souligné