Le public a le droit de demander et d'obtenir des documents des Archives nationales, à l'exception de ceux contenant des informations bancaires ou médicales par exemple, a affirmé, lundi à Dakar, le directeur des Archives nationales. Son accès est libre.
Il s'exprimait sur ''les difficultés d'accès'' aux archives, dont se plaignent certains usagers, en marge de la cérémonie d'ouverture d'un atelier de formation sur ''la valorisation et la préservation du patrimoine audiovisuel en Afrique''.
''L'accès aux archives est libre pour tout le monde'', a soutenu le Directeur, précisant qu'''il faut savoir l'information que l'on recherche''.
L'accès aux archives obéit à un ''minimum de protection'' lié à la ''sauvegarde'' des intérêts de l'Etat et des individus, a t' il rappelé , soulignant qu'il existe des ''normes de consultation'' des archives.
Cependant, la conservation des archives obéit à des normes auxquelles les professionnels de l'audiovisuel aussi doivent se conformer, a rappelé le directeur. Les normes de conservation des archives sont ''certifiées ISO''. L'existence de locaux adaptés, la disponibilité d'agents formés et les moyens financiers sont au nombre de ces normes, a-t-il indiqué. Conserver les archives revient à conserver ''la mémoire'' de la nation selon le Directeur des archives.
Certaines archives - les documents médiaux ou contenant des données bancaires par exemple - ne doivent pas être remises à ceux qui en font la demande, a-t-il fait savoir.
La session de formation de 12 jours réunit des professionnels de l'audiovisuel du Cap-Vert, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée-Bissau et du Sénégal. Elle est organisée par l'Union latine, la Radiodiffusion-télévision sénégalaise (RTS) et l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID).
Source : APS