Quelque 65 % des Petites et moyennes entreprises (PME) font faillite au Sénégal avant la fin de l'année de leur création en raison principalement des difficultés d'accès au financement, a révélé le directeur des PME.
"La principale contrainte au développement des PME réside dans leur taux de faillite. Environ 65 % de ces entreprises disparaissent avant la fin de l'année de leur création", a-t-il souligné au cours d'un petit déjeuner d'affaires du Mouvement des entreprises du Sénégal (MDES).
Introduisant le thème de la manifestation portant sur la problématique de la loi d'orientation des PME sénégalaises, le directeur des PME a notamment lié ces faillites à la faible capacité d'accueil des PME dans les centres urbains et à leur difficulté d'accès au financement.
"Il n'y a pas assez de lieux d'accueil pour les PME. L'espace urbain n'est pas assez adapté, tandis que les prix des loyers sont chers. En plus de cela, ces PME ont d'énormes difficultés pour accéder au financement", a-t-il fait valoir.
"L'accès au financement représente une contrainte majeure pour quelque 52 % des PME sénégalaises en raison des préalables exigés par les institutions financières, notamment les garanties susceptibles de rassurer les banques", a-t-il affirmé.
Le directeur des PME a, à cet égard, plaidé pour la mise en place rapide d'un fonds de garantie au financement des PME avec une participation de l'Etat, du secteur privé et des partenaires techniques et financiers (PTF).
"Le secteur privé doit participer à la mise en place de ce nouveau fonds de garantie pour assurer sa réussite et éviter les contraintes qui avaient fait que les précédentes initiatives de ce genre n'avaient pas réussi", a-t-il conclu.
Source : APS